Chronique d’ÉducaVie n°5 – Quand Dieu a une meilleure voie

Quand Dieu a une meilleure voie

Mes amis, les Écritures sont remplies de nombreuses références de plans bien conçus, de longs délais d’attente (Genèse 21:1-5) et de désirs satisfaits (Genèse 21:6). Si vous avez attendu longtemps tout en priant pour obtenir quelque chose, cette chronique est pour vous. Joseph, les Israélites (Exode 17:18), David et Jésus (pour n’en nommer que quelques-uns) ont connu ce qui semblait être des retards avant d’entrer dans leurs fonctions, rôles et/ou ministères promis. Même si ce que nous espérons se réalise, des défis supplémentaires et des saisons d’attente émergent. Ma sœur m’a rappelé un jour que les Écritures montrent que Jésus était dans une longue attente, et même Lui a demandé quand Il pourrait en finir (Matthieu 17:17). Soyez donc assurés que Jésus sait exactement ce que nous ressentons, que vous ayez été dans l’attente pour une maison, un travail, un conjoint/une famille, ou autre chose.  

  

Ayant moi-même connu de longues attentes, je relis ces passages et ces exemples comme source de courage. Mais Actes 16 est le passage sur lequel le Seigneur a récemment attiré mon attention. Les globe-trotters de l’Evangile, Paul et Silas, ont très probablement bien planifié bien leur itinéraire, alors qu’ils se lançaient dans leur deuxième voyage missionnaire en Asie. Malgré cela, ils ont été « empêchés par le Saint-Esprit d’y entrer ». Au lieu de cela, ils ont traversé Mysaï jusqu’au port maritime de Troas. (Actes 16:7-8). Je ne sais pas pour vous, mais j’imagine que Paul et Silas devaient être perplexes, parce qu’ils essayaient de fortifier, d’encourager et de servir au nom de Jésus (tous les merveilleux mandats qui nous ont été donnés dans la Grande Mission).  

  

Cependant, Dieu avait un meilleur plan, qu’Il a fait connaître à Paul : « Cette nuit-là, Paul eut une vision : un homme de Macédoine, dans le nord de la Grèce, se tenait là, et le suppliait : Viens  en Macédoine, et aide-nous ! » Actes 16:9. Sans perdre de temps, ils partirent « immédiatement » pour la Macédoine, et l’Évangile atteignit pour la première fois l’Europe. Paul est finalement retourné en Asie, mais plus tard qu’il ne l’avait prévu au départ. Dieu seul sait combien de personnes ont fini par être sauvées entre-temps à cause du retard apparent.   

  

Des retards changés en bénédiction ? Nous l’espérons tous, mais osons-nous y croire ? Et, chose étrange, ils ont lieu plus souvent que nous l’imaginons. « Mes pensées ne sont pas vos pensées », dit le Seigneur. « Et mes voies sont bien au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. » Ésaïe 55:8.  

Souvent, nous tenons à savoir que Dieu est à l’œuvre au milieu de notre attente, tout en espérant qu’elle se termine. Si seulement nous savions quelles merveilles Il est en train d’accomplir. Je pense que nos cœurs, plutôt que de se plaindre, se réjouiraient. Même si nous ne le voyons pas, nous pouvons Lui faire confiance avec foi, parce qu’Il s’est montré fidèle tant de fois auparavant.  

   

Comme Lydie, la vendeuse de teinture pourpre, et sa maison, qui ont été sauvées après le départ de Paul et Silas pour la Macédoine. Un auteur chrétien explique que de nombreuses personnes ont probablement été bénies grâce à sa foi, et que cela s’est propagé à sa ville natale de Thyatire (en Asie). 

https://www.baptistpress.com/resource-library/news/first-person-when-god-says-no

  

Comme la multitude de gens venue à la foi après que Pierre et Jean aient guéri l’homme boiteux par la porte du Temple Magnifique. Cet homme devait être là quand Jésus guérissait au Temple. Et si vous aussi, vous étiez une personne boiteuse qui n’avait pas été guérie lorsque Jésus guérissait les gens ? Cet homme était peut-être très découragé.  Pourtant, quand Pierre et Jean sont venus, il a été guéri, et l’Evangile a été prêché à beaucoup de gens qui sont venus à la foi (Actes 3 : 1-24). Son attente a été une bénédiction pour beaucoup, même si au départ cela ne semblait pas en être une.  

  

C’était tous des gens comme nous 🙂 

 Soli Deo Gloria ! 

Questions pour réfléchir :  

  

  1. À quel moment l’attente vous a-t-elle semblé particulièrement pénible ? Y a-t-il des façons dont le Seigneur vous a montré qu’il l’utilisait ? 
  1. Quels types de fruits peuvent se développer pendant une attente ? Patience ? Joie ? Frustration ? Prenez le temps de prier pour ces fruits, ainsi qu’au sujet de ce que vous attendez. Que pensez-vous que le Seigneur vous dit ? 

Chronique d’ÉducaVie n°4 – Bien le bonjour !

Bien le bonjour !

Un matin comme de nombreux matins, le soleil commence à peine à montrer ses premiers rayons, et les élèves affluent lentement vers le véhicule qui les conduira à l’établissement. Un covoiturage à taille humaine puisqu’il n’y a que 8 places sans le chauffeur.

Parlant de chauffeur, je suis l’un d’eux. J’arrive sur le parking où il est garé, ouvre le véhicule pour que les élèves puissent y rentrer, et m’installe au volant. Tout naturellement, je dis : « Bonjour tout le monde ! »… Et j’entends quelques réponses timides : les élèves sont-ils encore un peu endormis ? Ne daignent-ils pas répondre ? Je réitère mes salutations et les réponses sont un peu plus nombreuses.

Alors que je roule vers l’établissement, je m’interroge sur le bienfondé d’une telle salutation : pourquoi dit-on bonjour en rencontrant quelqu’un ? Quel en est le sens ? 

En disant bonjour, je reconnais la personne en face de moi en tant que telle.  

En disant bonjour, j’exprime un acte de politesse, plutôt rare de nos jours. 

En disant bonjour, je reconnais que je ne suis pas seul(e) sur terre. 

Dans la Bible, les salutations étaient un peu plus complexes : “que la paix soit avec toi”, “que la grâce et la paix t’accompagnent”, … Des salutations pleines de sens, reconnaissons-le ! Mais finalement, en y réfléchissant, un BONJOUR peut comporter aussi ces salutations, puisque nous nous souhaitons mutuellement une belle journée. Pour qu’elle soit belle, on l’espère pleine de paix et de grâce, non ? 

La prochaine fois que nous entrons dans une classe, rappelons-nous que notre bonjour a du sens et encourageons vivement nos élèves à le retourner, de manière à redonner à ce mot sa vraie valeur !

Bien le bonjour chez toi !

Que la paix soit avec toi ! 3 Jean 1 :15

Soli Deo Gloria !

Chronique d’ÉducaVie n°3 – Enseigner en gardant à l’esprit l’objectif final

Enseigner en gardant à l’esprit l’objectif final

Quelle est votre vision et votre perspective de l’enseignement que vous donnez aux élèves que Dieu vous a confiés ? Le voyez-vous comme le défi quotidien de les aider à apprendre les notions que vous avez si bien préparées ? Ou peut-être comme le défi d’enseigner à une classe à plusieurs niveaux, en souhaitant que chaque élève progresse dans sa compréhension de la matière ? Ce sont là de bons objectifs pour un enseignant consciencieux.

Mais voyons-nous nos élèves comme Dieu les voit ? Les enseignons-nous en portant sur eux le regard de Dieu, les considérant comme ses enfants, possédant des dons, des capacités et un grand potentiel ? Chaque journée de classe est l’occasion de modeler, de façonner et de diriger les élèves en les aidant à développer une vision chrétienne du monde. Cependant, lorsque vous regardez votre classe, voyez-vous les futurs leaders de demain ? Voyez-vous la prochaine génération d’hommes et de femmes qui dirigeront des équipes et aideront des personnes à progresser ? Voyez-vous les pères et les mères qui enseigneront et formeront la génération suivante ?

Monica Brewer, de l’Académie Daystar, explique qu’ “une éducation de qualité est inclusive, elle s’adresse à des styles d’apprentissage et des milieux divers, garantissant que chaque individu a la possibilité de libérer tout son potentiel.

Proverbes 22:6 dit : “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas”.

Dans 10, 15 ou même 20 ans, vos étudiants adopteront des carrières et des professions qui auront un impact sur la prochaine génération.

Les voyez-vous devenir à leur tour des parents dont les enfants mèneront des carrières qui serviront et influenceront leur entourage ? En tant qu’enseignants, chacun d’entre nous a la chance inouïe de contribuer à la croissance, au développement et à la formation de la prochaine génération de leaders. Le temps que vous passez avec vos élèves contribue à former leur esprit, leur cœur et leur caractère, leur permettant ainsi d’atteindre un jour le plein potentiel pour lequel ils ont été créés.

Quel privilège nous avons de participer à la formation des leaders de la prochaine génération !

Soli Deo Gloria ! 

Chronique d’ÉducaVie n°2 – Quel destin ?

Chronique d’ÉducaVie n°1 – Pouvoir porter du fruit même dans nos manquements

L’hiver s’est subrepticement installé dans notre jardin laissant notre vigne dénuée de feuilles, endormie sous une jolie couche de neige. Cependant, quelques grappes de raisin résistent à l’envahisseur sournois. En observant par la fenêtre, j’en conclue que j’ai manqué de temps pour tailler la vigne de manière à la préparer à un temps de pause avant la nouvelle saison. Mais alors que je me confonds en regrets quant au soin apporté à ma vigne, j’aperçois quelques merles entamer goulument un festin de raisins en virevoltant incessamment autour des grappes encore suspendues aux sarments. 

Combien de fois, ai-je le sentiment, en tant que parent ou enseignante d’avoir manqué à ma responsabilité, en retard pour le train de ma fille, déçue de moi en sortant d’une classe qui était moyennement intéressée, gênée d’avoir oublié un de mes engagements, … la liste que je fais de mes manquements peut être longue certains jours !  

Cher(e) collègue, as-tu connu ces sentiments, ces frustrations face à tes enfants ou en sortant de ta classe ? Alors je t’encourage à méditer ce que Dieu dit par la bouche de Pierre : 

« Par ma divine puissance, je t’ai donné tout ce qui est nécessaire pour vivre à mon service. » (adaptation du texte de 2 Pierre 1 :3). Par Sa puissance, Il sait faire en sorte que, malgré nos manquements, nous puissions chaque jour être porteurs de fruits.

Lorsque le train de ma fille est lui aussi en retard, ou lorsque ma fille m’accueille avec un sourire après avoir attendu dans le froid, ou encore quand un élève revient après le cours pour relever ce qu’il a apprécié dans mon intervention ; tant de choses qui me rappellent que j’ai tout ce qui est nécessaire pour servir mon Dieu.

Alors, aujourd’hui toi aussi, plutôt que de lister tous tes manquements, pourquoi ne pas relever ces petits détails où tu as vu la main agissante de Dieu dans ton quotidien ?

Soli Deo Gloria !