Chronique d’ÉducaVie n°6 – ON PARLE DE LA FRANCE DANS LA BIBLE !
ON PARLE DE LA FRANCE DANS LA BIBLE !
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Qu’en est-il de la France, qu’en est-il de notre ouvrage en France ?
Si notre nom vient d’une arme que portaient les Francs, nous connaissons aussi le regard des autres sur nous : des râleurs, des prétentieux, un peuple politisé.
Et si nous nous intéressions à ce que dit la Bible sur notre pays ?
Savez-vous que la France est désignée dans la Bible ? Avons-nous une mission particulière, une responsabilité quelconque de la part de l’Eternel ?
Alors vous allez me dire, comment est-ce possible que la Bible parle de la France alors que son identité n’a commencé qu’avec les premières vagues migratoires celtes au 6ème s. avant J-C.
En réalité, le mot utilisé par les auteurs bibliques désigne des comptoirs phéniciens fondés au Sud de la France actuelle.
C’est ainsi que nous comprenons Abdias 1.20 :
« Les captifs ou les exilés (galout, c’est l’exil) de la légion des enfants d’Israël se répandront de Canaan jusqu’à Tsarfat ».
Vous avez ici le mot qui désigne ces régions identifiées à la France actuelle : Tsarfat.
Arrêtons-nous un peu sur ce mot :
Il signifie à la fois, « tu as affiné, épuré » et aussi, « tu as joint, tu as combiné, tu as opéré la fusion. »
Le terme Tsorpouth (= orfèvrerie) est un terme dérivé.
Toutes ces idées de raffinement vont bien au génie français. Mais la contrepartie de cela reste cependant que l’orfèvre dans la Parole de Dieu a plutôt mauvaise réputation, à l’exception de Betsaleel et Ohaliav qui fabriquèrent le sanctuaire du désert selon Exode 31. Le fonds de commerce d’un orfèvre est la fabrication d’idoles.
Le grand risque pour Tsarfat, la France, est d’employer de brillantes capacités pour se détourner d’une noble vocation.
C’est l’histoire de notre pays : un mauvais usage des dons qu’il a reçus.
Réfléchissons : où s’est développée la confusion entre Christianisme et politique ? Où est né l’humanisme ? où sont nés les plus grands philosophes des lumières ?
Il y a eu de brillantes idées, mais elles ont été détournées pour adorer la créature et non le Créateur.
Que nous puissions aider nos écoles françaises à comprendre cet héritage pour qu’elles ne se détournent pas de leur objectif : glorifier Dieu et témoigner de l’Evangile, et faire des nations des disciples. Pour cela il faut que nos jeunes soient enracinés dans la Parole immuable de notre Père céleste. Nos écoles ne sont pas américaines, ne sont pas Montessori ou Steiner mais françaises et chrétiennes.
Soli Deo Gloria !
Source : La Bible parle de la France et de l’Espagne – Michael Schneider
Jérôme Garnier
